Aller au contenu principal

Un Béarn estival autour du patrimoine :

renouons avec notre héritage !

Après ces semaines de confinement et de limitations des déplacements, en tant qu’ambassadeurs, nous nous devons de soutenir notre patrimoine. Pour cela, deux axes s’offrent à nous. D’une part, en générant des visites : en allant à la rencontre de l’histoire de notre territoire, en prenant le temps de (re)découvrir les traces de notre passé, nos vieilles pierres, des lieux secrets et surprenants, parfois oubliés des circuits traditionnels, nous participerons à la sauvegarde du patrimoine béarnais. D’autre part, profitant du regain de nos contemporains pour les contrées françaises, à nous de valoriser nos pépites, nos savoir-faire et notre sens de l’hospitalité pour faire venir les touristes estivaux en Béarn.

D’autant que nous avons, sur notre territoire, foison de sites d’intérêts. L’incontournable château de Pau, son musée et ses jardins, mais aussi le château de Gassion à Audaux, de Mesplès à Saint-Goin, de Viven, de Momas, Bijou (hélas abandonné !) à la LabastideVillefranche, de Andrein, de Aren, et bien d’autres encore. Et puis, il y a les Bastides, c’est petits villages fortifiés spécifiques de la région qui sont également à promouvoir et à raconter. Ces dernières construites entre 1280 et 1350, sont généralement disposées à proximité des ponts, sur des voies de transit ou de transhumance. Elles ont pour caractéristique de laisser libre la place centrale réservée au marché. Ainsi, leur église est construite à l’écart, le clocher servant de poste de guet. Nos Bastides ont leur histoire officielle, celle des livres, et leur histoire personnelle, uniquement connue par les gens du cru. Libre à vous d’aller à la rencontre de nos greeters béarnais, de contacter les Offices de tourisme ou l’association Bastides 64 pour en savoir plus.

Parmi nos ambassadeurs, nous avons des passionnés de patrimoine et des belles pierres. Claudine Vigneau est intarissable sur le château de Gassion à Audaux, dans lequel elle a travaillé pendant 19 ans et sur le château de Mesplès à Saint Goin. Ceinturé par des douves, il offre une vue imprenable sur les Pyrénées et le gave d’Oloron. « L’illustre Antoine d’Abbadie en a été propriétaire. Il y avait installé un observatoire et une bibliothèque très bien fournie. L’histoire du château de Gassion est donc liée à celle du château d’Abbadia à Hendaye. Un riche américain Wilcox, marié à une princesse russe, en fut son propriétaire juste avant 1944 ». Passionnée par son territoire, elle peut aussi tout vous conter sur les pigeonniers du Béarn des gaves, sur l’histoire des chais salisiens, des moulins à grain et à huile du Moyen âge, patrimoines méconnus, parfois oubliés qui méritent le détour.

D’autres, comme Estelle Herou, vous raconteront l’histoire singulière du pont de la Légende de Sauveterre-de-Béarn. « Depuis toute petite, l’histoire de la Reine Sancie liée à ce lieu, m’a fascinée. Adolescente, le pont servait aux plus téméraires de plongeoir dans les eaux du gave ». Eric Gourmand, passionné de « Drag », propose de faire visiter deux institutions : le Cercle Anglais 1856 dans le Parc Lawrence et le Pau Hunt au chenil historique.

L’AaDT 64 s’est associée à la start up Dartagnans qui oeuvre en proposant des préventes solidaires pour soutenir le patrimoine. Afin d’épauler les professionnels de la Culture et du Patrimoine impactés par la fermeture de leurs établissements, ces « mousquetaires du patrimoine » ont décidé de lancer une grande opération de mobilisation nationale à travers un système unique de préventes solidaires. Les Pyrénées-Atlantiques participent à cette belle initiative et plusieurs sites sont déjà partenaires. Vous pouvez les découvrir et les soutenir sur sur le site Mousquetaire du Patrimoine.

Au-delà de proposer aux Français de choisir le Béarn comme destination de vacances, notre devoir est d’envisager nous-mêmes de consommer local, de profiter des attraits de nos Pyrénées, des hébergements, des restaurants et des activités, pour participer à la relance économique de notre territoire. Il vous reste sûrement des coins, des anecdotes historiques, des préparations culinaires à découvrir, des personnalités à rencontrer, des événements à vivre. Peut-être y rencontrerez-vous des personnes susceptibles de devenir à leur tour ambassadeurs du Béarn, alors n’hésitez pas à parler de notre réseau !