Aller au contenu principal

Le Béarn sur "grand écran"

On n’y pense pas toujours mais l’industrie du cinéma est aussi un pôle d’attractivité important pour notre territoire. Savez-vous que pour 1€ investi par les collectivités, c’est plus de 7€ de retombées totales pour notre département ?

L’atout économique de l’audiovisuel et du cinéma sur notre territoire tient tant dans la pluralité des professionnels présents que dans la variété des décors qu’offre le Béarn. L’Agence du Film Béarn Pays Basque, en collaboration avec l’ALCA  recensent environ 150 comédiens et acteurs qualifiés de la filière cinéma résidants sur le territoire. Ils représentent quasiment tous les postes d’une équipe de tournages. Par ailleurs, l’agence accueille aussi des équipes de tournages extérieurs en mettant à disposition des bases de données (professionnels, décors…) et organisant les prérepérages, la logistique et l’obtention d’autorisations de tournages. C’est un réel vecteur de promotion de notre territoire comme terre de tournage. À ce jour, le site FilmFrance répertorie 417 lieux de tournage possibles sur le Béarn et le Pays Basque : montagnes, vallées, agglomérations, villages, architectures diversifiées, châteaux, habitats traditionnels, fermes, ponts, fleuves, gaves, ruisseaux, cascades, lacs, vignobles, etc. Les propositions sont aussi insolites que variées : cela va de la Médiathèque André Labarrère de Pau, à l’ancienne mine à Accous à la grotte de la Verna, en passant par le Gave de Sainte-Engrâce avec sa passerelle métallique, et le Pont de la Légende à Sauveterre-de-Béarn.

Plusieurs films ont été soutenus par la Région Aquitaine et tournés en partie en Béarn. Ce fut le cas pour “Les Combattants”, le formidable film de Thomas Caillez, tourné en partie à Pau, et “Eastern boys” de Robin Campillo, tourné en partie à Idron et Pau, nominés tous deux aux César en 2015. En 2018, “I Feel Good”, réalisé par Gustave Kervern et Benoît Delépine, a été tourné au village Emmaüs de Lescar. Plus récemment, des séquences de films ont été tournées sur notre territoire : “Le Daim’’ de Quentin Dupieux avec Jean Dujardin, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2019, “L’état sauvage” de David Perrault, western français sélectionné au festival de Rotterdam 2020 ou encore “Waiting for Anya” de Ben Cookson avec Anjelica Huston. Et cela ne se limite pas seulement au long métrage, le Béarn est aussi souvent utilisé comme toile de fond par des séries TV française comme pour “Mongeville”, ou étrangères comme “Crocodile and the Thoothpick”, ou pour des courts métrages comme “Voyage de Yashar”, “Virage à 180°’’, sans compter les clips vidéo, les documentaires et films publicitaires. Si l’engouement du territoire par de nombreux réalisateurs est une évidence, il l’est aussi au sein des festivals et des avant-premières. En janvier dernier a eu lieu à Pau, le 14ème festival de programmation non professionnel japonais KINOTAYO, antenne relais du festival parisien. Tous les deux ans, le festival professionnel international du film organisé par le Mélies, attire des milliers de personnes, draine un public varié, présente des réalisateurs de toutes nationalités, et propose de mettre en valeur notre territoire dans le choix de ses programmations notamment.

Par la grande diversité de ses paysages ruraux et urbains, le Béarn, comme le Pays Basque, offre des décors cinématographiques exceptionnels. Les tournages sont les vitrines de notre territoire. Ils génèrent des retombées économiques et médiatiques directes par leur présence et indirectes par l’attraction touristique qu’ils engendrent : hébergement, restauration, location de véhicule. À nous, ambassadeurs, de soutenir et partager cet engouement !