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Portrait d’ambassadrice : Marion Kern

Un coup de foudre pour Pau et le Béarn

Il y a cinq ans, cette jeune gersoise a installé à Pau sa petite famille, suite à son coup de coeur pour le Béarn. Elle a grandi à Jegun entre Auch et Condom au centre du Gers et jusqu’à son arrivée à Pau, sa seule connaissance du Béarn c’était l’univers du Basket puisque dès son plus jeune âge, sa famille soutenait activement l’Élan Béarnais…

Pour être près de la montagne, elle choisit Grenoble pour faire son école de journalisme. Elle fait le tour des régions de France en suivant les opportunités professionnelles proposées par France-Bleu et le journal Sud-Ouest, puis décide de « tirer un trait sur la carte de France entre Bordeaux et Marseille et de répondre à toutes les annonces situées en dessous ». Elle décroche un poste en tant que Responsable de la Communication à Mourenx, sans trop y croire. Son mari se déplaçant beaucoup, ils décident de s’installer à Pau pour être près de l’aéroport et de la gare. Et là, c’est le coup de coeur ! Un terrain neutre, « ni chez lui, ni chez moi », pour bâtir une vie de famille équilibrée et saine. « On s’est trouvé tout de suite bien ici, nous avons rencontré plein de monde très vite. Nous pratiquions déjà le ski et la randonnée, nous nous sommes mis à l’escalade… Et donc ici c’était parfait ! Il y a tout ce qu’il faut : une qualité de vie que l’on a trouvé nulle part ailleurs ».

Lorsque ses amis et sa famille viennent découvrir leur nouveau lieu de résidence, Marion leur fait visiter bien évidemment le Château de Pau et le Boulevard des Pyrénées. Et pour leur préparer un bon repas, elle ne manque pas une occasion de faire ses emplettes aux Halles et dénicher de bons produits locaux, « il y a plein d’ateliers et des producteurs qui font gouter leurs produits et ça c’est vraiment sympa ! ». Pour les balades, elle craque pour la « petite marche nocturne au Hédas », « la rando en vallée d’Aspe » et l’hiver, elle amène toujours du monde à Artouste parce que c’est sa station préférée. « Elle est toute petite mais j’adore, il y a une vue de dingue et la station est magnifique… »

Elle occupe un poste à l’hôpital de Pau, lorsqu’elle postule comme chargée de communication à l’école d’art ÉSA Pyrénées. « Ce qui me plaisait, c’était l’ambition de la construction de ce nouveau bâtiment, l’enjeu de la municipalité qui met des moyens pour développer un projet de cette dimension, de cette qualité, le jumelage avec le musée, les partenariats engagés, c’était très motivant. » Ce qui la passionne au quotidien, c’est tout d’abord de ne pratiquer que de la communication positive « Ouf, plus de com négative, ni de com de crise ! » Embauchée depuis le mois de juin dernier, le coeur de son métier, c’est de vulgariser l’Art auprès du public, des parents, des étudiants, des partenaires. Aujourd’hui, elle travaille sur un projet commun avec l’hôpital de Pau, « c’est un projet initié par la sage femme coordinatrice de la maternité et réalisé par une artiste reconnue Cassandre Cecchela et quatre de nos étudiants. Il y a ici beaucoup de projets très éclectiques qui font que l’on ne s’ennuie jamais ! » La complexité de son activité, c’est de faire savoir et comprendre qu’il n’y a pas que des artistes qui sortent de l’ÉSA Pyrénées, mais aussi des médiateurs culturels et scientifiques, des designers, des scénographes, des graphistes, des photographes.

« Je suis inscrite sur le réseau Wanted community, un groupe d’entraide basé sur la solidarité et le vivre-ensemble, qui prend petit à petit à Pau. Il permet d’aider les gens qui arrivent dans une région et qui cherchent des renseignements ou des conseils. (…) Ce que je constate, c’est que les Palois sont les plus mauvais ambassadeurs de leur ville ! Pour moi, c’est la ville la plus paisible au monde… Et lorsque certains répondent qu’au niveau animations culturelles, il ne se passe pas grand chose, j’ai envie de leur dire : regardez juste tous les programmes proposés et vous verrez que l’offre est très large. »

« Les étudiants de l’école ÉSA Pyrénées se déplacent partout en dehors du Béarn et ça participe au rayonnement de notre territoire », ainsi sont organisées des expositions à Bordeaux, des participations aux Journées du Patrimoine, le Salon du livre pyrénéen à Bagnères de Bigorre… « Nous avons aussi un double diplôme avec l’Université de Cracovie, régulièrement l’école accueille des étudiants polonais de quatrième année et certains de nos élèves vont étudier là-bas. » En bonne ambassadrice, Marion ne manque pas de leur préparer un petit pack local avec des plaquettes de l’office de tourisme, les bons plans « un parrain-étudiant leur fait visiter les lieux emblématiques de la ville et de la région ».

Dotée d’un enthousiasme communicatif, Marion souhaitait profiter de ce portrait pour : « rappeler aux membres du réseau que sur le territoire Béarn, il y a beaucoup de lieux d’exposition gratuits : le musée des Beaux-Arts à Pau, le Bel Ordinaire à Billère, mais aussi la galerie d’Art Contemporain, le MI(X) à Mourenx, le Parvis à l’Espace culturel Tempo, ImageImage à Orthez, etc. et aux ambassadeurs chefs d’entreprise qui souhaitent aider la jeune création, que nous serions ravis de les accueillir et d’envisager des partenariats… »