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Portrait d'ambassadeur :

Patrice Bernos, l’actuel directeur de Chemparc, a beaucoup voyagé avant de retrouver son cher Béarn natal.

Quel regard porte-t-il sur sa qualité d’ambassadeur de son territoire ? Depuis l’incontournable bassin de Lacq où il travaille, Patrice Bernos évoque pour nous son parcours, et son envie de voir portées encore plus haut les couleurs béarnaises.

Patrice Bernos est un chanceux. Et c’est lui-même qui se décrit ainsi. Une chance liée à un parcours de vie d’abord, qui lui a fait voir du pays. « Mes parents étaient originaires de la vallée d’Ossau, de Bielle et d’Arudy ». Mais c’est en s’éloignant de cette terre qu’il forge son expérience professionnelle.

Du Maroc, où il travaille pour la SCREG (Société chimique routière et d’entreprise générale) il atterrit à Orléans, pour son service militaire puis à Saint-Etienne.

Patrice Bernos rejoint ensuite la Fédération départementale 64 du Bâtiment dont il devient secrétaire général en 1975. « C’était ma chance. Quand on naît dans une contrée comme le Béarn, en ayant de si beaux paysages, la mer et la montagne à proximité… Il faut avoir eu l’occasion de s’en éloigner pour en apprécier les plaisirs. Il y a des gens qui rêvent d’aller à New York ou à Paris… Mais moi au bout de trois jours à Paris j’ai déjà envie de rentrer ! »

Façonner une identité

Puis c’est Chemparc qui lui ouvre ses portes en 2010. Et après 10 années passées à s’occuper d’un acteur majeur du bassin de Lacq, il affine sa vision d’homme soucieux de la réputation de son territoire.

« Je crois que le Béarn a de très fortes capacités économiques, de très forts éléments d’attractivité, qui permettent aujourd’hui au Béarn de jouer sa chance dans la compétitivité nationale et internationale. Il faut maintenant continuer de façonner une identité territoriale ».

C’est en cela que Patrice Bernos joue à fond son rôle d’ambassadeur. « Chacun d’entre nous, dans nos missions, pouvons porter le message d’un territoire qui se groupe, d’un territoire qui a besoin de s’ouvrir vers l’extérieur et de se faire connaître. » Conserver une identité tout en œuvrant en commun pour la visibilité du Béarn ? « C’est ce que je fais modestement depuis pratiquement 10 ans que je m’occupe de la prospection pour le bassin de Lacq, et c’est ce que je continuerai à faire. »