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Portrait d'une ambassadrice :

Sara Goupy, gérante de la Manufacture de Bérets® à Orthez

Aujourd’hui, coup de projecteur sur Sara Goupy, gérante de la Manufacture de Bérets® Une béarnaise d’adoption avec une volonté farouche de défendre le territoire et sa richesse

Sara Goupy dirige la Manufacture de Bérets® à Orthez. Née en région parisienne, Sara est béarnaise d’adoption et fait partie des 3 fabricants de bérets existants encore en France.
Son besoin de changer de vie l’a amenée dans le Béarn puis vers Denis qui avait créé la Manufacture de Bérets et qui cherchait quelqu’un pour la reprendre. Sara a repris la manufacture en février 2017 en ne sachant ni coudre, ni tricoter…

 

Sara fabrique seule, à la main, de façon artisanale, ses bérets, de A à Z, un à un, avec des produits 100% français en laine mérinos d’Arles. Elle fabrique les bérets selon les gestes de métiers provenant de plusieurs siècles de savoir-faire.

Seule la Manufacture de Bérets® vous propose un béret réglable

Il s'agit d'un béret qui ne peut se réaliser que de manière artisanale c’est pourquoi ce type de béret ne peut pas être industrialisé. C’est le béret idéal car il est réglable pour toutes les têtes.

Et attention, le béret n’est pas un chapeau d’hiver mais un chapeau de pluie, il se porte toute l’année !

Elle exporte le Béarn à travers le monde

Sara produit environ 3 000 bérets par an dont 20 % sont vendus à l’étranger via des distributeurs : Japon, Nouvelle-Zélande, Norvège, Belgique, Etats-Unis, Allemagne, Hong-Kong…

Pour la petite histoire, la mairie et principauté de Laàs, représentée par son maire, Jacques Pedehontaa, a envoyé deux présents emblématiques du savoir-faire traditionnel béarnais dont un béret réalisé par Sara à la reine Elizabeth II d’Angleterre à l’occasion de son 95e anniversaire.

Et Bons Baisers d’Orthez alors ?

Sara a créé Bon Baisers d’Orthez en février 2021 avec Karine Tauzia et Estelle Delmas. Depuis 7 personnes « qu’on ne connaissait absolument pas », choisies pour leurs compétences, ont rejoint leur association (« car ce n’est pas une association entre copines » précise Sara) pour les aider dans les décisions artistiques et stratégiques (un artiste, un musicien, une poétesse, un photographe…).

L’objectif de l’association ? « Avoir un outil d’animation du territoire d’Orthez pour l’année, intergénérationnel » et faire de la ville un incontournable dans le parcours touristique : « arriver à ce que les touristes viennent à Orthez pour écrire leur carte postale comme ils doivent aller à Espelette pour acheter du piment ».

« Faire d’Orthez la capitale mondiale de la carte postale »

L’association a déjà envoyé 200 cartes postales (à des responsables du territoires, des maires, des artistes, des professeurs d’arts plastiques, de cinéma…) – conçues par leurs soins – à travers la France. Toutes des cartes postales d’Orthez où un détail insolite avait été ajouté. Pour l’instant l’association a choisi de ne pas avoir d’adhérents « pour éviter les lourdeurs administratives, pouvoir maîtriser leur projet et éviter les dérives » conclut Sara.