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Portrait d’ambassadeur : Dominique Mockly

Son équilibre : un pied à Paris, un pied à Pau !

Dominique Mockly est né à Pontarlier. Il a passé ses premières années à Arçon en République du Saugeais autour de l’abbaye de Montbenoit. Il a donc très tôt un sens aiguisé du territoire. Il grandit en Allemagne en Forêt noire avant de revenir dans le Jura. Ses études l’amènent à Lyon puis à Paris. Il s’installe ensuite pour quelques années à Lorient. Sa carrière est ensuite marquée par les grands programmes stratégiques de la défense, de l’aéronautique ou du nucléaire et par l’international. Où qu’il soit il reste cependant un provincial et un grand voyageur dans l’âme. »

Il enchaine différents postes à responsabilités jusqu’au jour où se présente à lui « une activité de dirigeant d’entreprise avec de beaux challenges, celui de la transition énergétique notamment, celui du petit contre le gros, celui de l’accompagnement d’équipes dans un monde qui est en train de changer » à Pau. Ainsi, depuis plus de quatre ans, il dirige le groupe Teréga. Parisien et Béarnais, il « swap » entre les deux par obligation « pour l’entreprise aussi bien que pour le régulateur du gaz, nos clients, les parties prenantes, parce que nos infrastructures sont d’utilité publique… ».

Il découvre le Béarn auprès de ses collaborateurs et de toutes les parties prenantes de l’entreprise. « Nos réseaux sont partout sur le territoire et dans toutes les communes ». La promotion de l’entreprise et de son territoire va de pair : « Notre ancrage territorial est une force et une singularité. Les grandes infrastructures concurrentes sont nationales comme notre alter ego GRTgaz (groupe Engie), ou Fluxys en Belgique. Nous sommes donc un peu atypiques, par notre position stratégique, par notre taille, nous sommes un peu « le poil à gratter » du système… un peu comme le Béarnais ! »

Pour Dominique Mockly, le Béarnais possède des qualités incontestables pleinement liées à la culture de Teréga. « Nous aimons bien la performance, montrer qu’on est les meilleurs et que nous n’aimons pas perdre. Nous sommes petits et ramassés et nous comportons comme une équipe de rugby. » Le Béarnais et la Béarnaise sont terriens et sportifs, entrepreneurials et ils s’exportent. Mais surtout, ils gardent cet attachement à la terre sur laquelle ils ont grandi. « C’est un peu la « famille » avec ses caractéristiques du « bien manger », du « faire du sport ». Ce qui pour lui est très caractéristique, « c’est la demande d’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. C’est normal, car ici, à la sortie du bureau, tout est possible ! » Les défauts du Béarnais, selon Dominique Mockly, sont en lien avec ses qualités : « le Béarnais est tellement bien chez lui, qu’il ne voit pas l’intérêt d’aller chercher ailleurs… Et il faut trouver l’équilibre ! ».

Son rôle d’ambassadeur est très naturel. Lorsqu’avec ses équipes, il organise le Salon des maires, il emmène un peu du Béarn. « Les buffets sont composés avec des produits typiquement locaux. On fait venir des sportifs comme Didier Gadou. Les gens viennent le voir et en même temps, viennent voir Teréga donc c’est win win. » Dominique Mockly y arbore même une cravate avec une vache pour marquer son appartenance à notre territoire ! « C’est l’engagement que j’ai toujours fait, ça fait partie de notre ADN et en même temps ça promeut cet ADN. Aujourd’hui, lorsque l’on fait des événements institutionnels, nous représentons notre territoire. »

Le tournoi international de tennis, Teréga Open Pau-Pyrénées, est aussi un beau challenge pour notre territoire. Il promeut les valeurs du sport mais aussi la valorisation des énergies comme l’électricité ou le gaz. « Cet l’événement aide à la bonne santé de l’ensemble du territoire. Et plus le territoire ira bien, plus Teréga ira bien. Pour être ambassadeur, il faut partager l’ambition du territoire et une fois qu’on la partage, on essaie de trouver les outils. » C’est pourquoi, quand Jérémy Chardy, installé à Londres mais originaire du Béarn, a soumis son idée de créer ce tournoi à Pau, Teréga a choisi de l’accompagner. Les intérêts de l’un matchant avec les intérêts de l’entreprise et du Béarn. « C’était une très belle initiative à laquelle il était intéressant qu’on s’associe, d’abord pour aider l’équipe qu’il avait constitué pour réussir son pari d’installer un tournoi de tennis ici, et ensuite parce qu’il manquait dans notre région, dans la ville de Pau, en termes de grand challenge sportif, le tennis. »

Quand on lui parle de changement, d’évolution, Dominique Mockly précise qu’un mouvement semble s’opérer positivement. « Les forces qui parfois étaient dispersées, se rassemblent. Les différents grands domaines, l’aéronautique, l’énergie ou l’agroalimentaire se parlent aussi de plus en plus et les organisations patronales ou les Chambres de Commerce et d’Industrie font en sorte que cette cohésion existe. C’est je pense en démultipliant les moyens mis au service du territoire, qu’on le fera grandir. (…) »
La volonté locale comme celle du gouvernement, est de miser sur la proximité, de faire en sorte que des industries, des services se réinstallent dans les territoires. « Teréga y participe complètement en accompagnant la transition énergétique en particulier dans le développement des biogaz et dans le retraitement des déchets pour fabriquer du gaz. Comme notre région est agricole et que l’utilisation des déchets agricoles est parfaitement maitrisée, c’est presque un cercle vertueux. D’ailleurs dans le plan « Néo Terra », la Nouvelle Aquitaine se voit productrice et exportatrice de biogaz à l’horizon 2050. »
Avec cette tendance, il est fort probable que l’on voit se développer des compétences, des moyens de production, des moyens économiques et « ça c’est notre capacité locale, son potentiel. Pendant longtemps, on était sur la dynamique de l’abandon des campagnes pour retourner vers les grands centres. Je pense qu’aujourd’hui, on est parti en sens inverse. »

 

Le Béarn a donc, aux yeux de Dominique Mockly, de beaux jours devant lui…